Historique
1592 : Naissance d'Elisabeth de RANFAING
Elisabeth de RANFAING, fondatrice de l’ordre du Refuge, naît le 30 octobre 1592, près de Remiremont dans les Vosges.
1624 : création de "la Renfermerie"
Après quelques années de crises de possession, de nombreux pèlerinages et, sur les encouragements de mère Alix le Clerc qui venait de fonder la Congrégation (Notre Dame), Elisabeth de Ranfaing décide de faire une œuvre de charité et « tendre une main secourable aux filles perdues tombées dans la débauche la plus vile… ». Dès 1624, elle ouvre sa maison, derrière le noviciat des Jésuites et le couvent des Capucins, sur la rue Saint Nicolas : « la Renfermerie ».
1629 : fondation du monastère "Notre-Dame du Refuge"
Après l’acquisition de maisons voisines, Elisabeth de RANFAING décide de fonder son monastère et lui donne le nom de « Notre-Dame du Refuge », avec la protection de Charles IV duc de Lorraine et Nicolas-François nouvel évêque de Toul et frère du duc. Elle décida de prendre l’habit de religieuse avec ses trois enfants le 1er janvier 1631.
1634 : réunion de la Maison du Refuge avec le couvent des Madelonnettes
1695 : transfert du couvent des Dames du Refuge
Expulsé par les Capucins, le couvent des Dames du Refuge se transporte sur le terrain « du jeu de Paille-Maille » – En façade de la Rue des 4 Églises.
1720 : construction de nouveaux bâtiments
Les bâtiments du Refuge devenant trop étroits, les religieuses décidèrent d’en élever de nouveaux sur des terrains acquis sur les rues de Grève (rue Charles III) et de l’Église.
1735 : construction de l'église du Refuge
Une chapelle fût construite (détruite depuis). L’église du Refuge était l’une des 4 Eglises de ce nom avec les églises des Annonciades, des Tiercelines et des Grandes Carmélites.
1793 : l'établissement devient une prison
Pendant la Révolution, l’établissement, repris par le département de la Meurthe, devient une prison pour suspects laïques et ecclésiastiques.
1795 : l'établissement devient la "Maison de Répression et de Secours"
L’établissement prend le nom de « Maison de Répression et de Secours ». Il devint alors une « Maison de Secours » pour hommes et femmes miséreux valides.
1804 : contrat entre le Département et la Congrégation
Le Département de la Meurthe demande à la Congrégation des Sœurs de Saint Charles de bien vouloir assurer l’administration et les soins de cet Établissement. Un contrat est passé entre le Département et la Congrégation et l’administration est confiée aux religieuses.
1817 : l'établissement devient la "Maison Départementale de Secours"
Le règlement préfectoral du 29 avril définit les règles d’admission : vénériens des deux sexes, filles et femmes enceintes, sujets atteints de gale, de teignes, de chancres, de cancer, de rage, dartreux et scrofuleux… L’établissement devient la « Maison Départementale de Secours« .
1870 : un nouveau bâtiment est construit en bordure de la rue des Ponts
Un nouveau bâtiment est construit en bordure de la rue des Ponts pour y accueillir la maternité départementale jusqu’en 1929, date de son transfert sur le site actuel rue Heydenreich. Une clinique d’accouchement y est installée en 1872.
1880 : enseignement de dermatologie et de syphiligraphie
La faculté de Médecine fût autorisée à y créer un enseignement de dermatologie et de syphiligraphie, réparti en deux cliniques : une clinique des maladies cutanées, une clinique des maladies syphilitiques (jusqu’en 1906).
1900-1914 : transfert de services
Transfert des enfants atteints d’affection chronique à l’hospice J. B. THIERY à Maxéville. La clinique de dermatologie et de syphiligraphie et le service des prostituées sont transférés à l’Hôpital Maringer.
1933-1945 : transformation progressive de l'établissement
La Maison Départementale de Secours se transforme progressivement : travaux, modernisation des équipements et infrastructures, aménagements, construction d’un ascenseur, etc. Intégration d’un quartier d’hospice de vieillards incurables et chroniques, d’un service de consultations externes, d’un service de chirurgie, d’un service de médecine et d’un laboratoire d’analyses médicales.
1951 : création d'un service de radiographie
Création d’un service de radiographie.
1966 : création de la Maison Hospitalière Saint Charles
Le 21 octobre, avec son annexe l’Institution J. B. THIERY de Maxéville, la Maison Départementale de Secours change de nom avec la création d’une nouvelle association. Lors de l’assemblée du 2 décembre 1966, présidée par M. le Dr BICHAT Jean, l’établissement prend le nom de Maison Hospitalière Saint Charles.
1976 : la Congrégation transfère la gestion à un laïque
La Congrégation des sœurs de Saint Charles souhaite se désengager des tâches administratives toujours plus lourdes et transfère la gestion à un laïque.
1982 : création d'un service de long séjour et d'un service de moyen séjour.
La Maison Hospitalière Saint Charles est reconnue comme établissement sanitaire.
1995 : création de la "Résidence Saint Charles"
Création de la Maison de Retraite « Résidence Saint Charles » dans les locaux de la Congrégation des Sœurs de Saint Charles et installation d’une passerelle de liaison avec la partie hospitalière.
2005 : ouverture de l'hôpital de jour gériatrique
Après autorisation de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (A.R.H.), création d’un Hôpital de jour gériatrique qui est installé au 6 rue de l’abbé Didelot sous la responsabilité de Mme le Dr NOËL.
2010 : le nouveau Projet d'Établissement 2008-2012 est approuvé
Le nouveau Projet d’Établissement 2008-2012 est approuvé par l’Agence Régionale de l’Hospitalisation le 30 mars. Dans ce document figure le projet d’extension rendu possible par le départ de la Maison d’Arrêt vers le nouveau site pénitentiaire en juin 2009.
2011 : lancement de la programmation pour la future extension
Lancement officiel de la programmation pour la future extension et début des consultations sur le choix de l’architecte : le cabinet nancéien, François et Henrion, est retenu.
2012 : le Conseil d’Administration valide le projet d’extension
Le Conseil d’Administration présidé par Yves Baton valide le projet d’extension. Le dépôt du Permis de Construire est réalisé cette même année.
2013 : début des travaux
Les premiers travaux débutent en novembre.
2015 : premiers déménagements et transferts de résidents
La réception de la première phase des travaux est réalisée en juillet. Les premiers déménagements débutent dès le mois d’août (blanchisserie, service social, psychologues et hôpital de jour) et se poursuivent en octobre avec le transfert des 32 premiers résidents qui quittent les locaux de la « Résidence Saint Charles » construits en 1995.
2016 : le service de Médecine rejoint le Bâtiment Grand Cœur
En janvier, le service de Médecine Gériatrique quitte à son tour le bâtiment « Historique » pour rejoindre le nouveau bâtiment « Grand Cœur ».
2017 : transfert progressif des activités dans le Bâtiment Grand Cœur
Au cours du mois de juillet 2017, la réception de la seconde tranche doit être réalisée et le transfert progressif des activités (Hôpital de jour), des services accueil et secrétariat médical sera mené. A l’automne, les 58 résidents des secteurs H1 & H2 du bâtiment « Historique » prendront possession de leurs nouvelles chambres dans le nouveau bâtiment.
1er janvier 2018 : naissance de l'Association Les Maisons Hospitalières
Fusion entre l’Association Maison Hospitalière Saint Charles et l’Association Hospitalière Saint Eloi. Les établissements deviennent l’Association Les Maisons Hospitalières.
6 juin 2018 : ouverture de l'Accueil de Jour
Ouverture de l’Accueil de Jour sur le site de Nancy.
2021 : lancement de la programmation pour la restructuration du Bâtiment Historique
Lancement officiel de la programmation pour la restructuration du Bâtiment Historique et début des consultations sur le choix de l’architecte : le cabinet lyonnais, Sanae Architecture, est retenu.